A la rentrée, comment adapter l’offre de loisirs dans cette période où chacun fait attention à son porte-monnaie ? L'exemple de l'équitation

C’est la rentrée et la période du choix des loisirs pour les enfants comme pour les adultes.

 

L’offre est immense et grâce aux associations sportives et culturelles, on peut pratiquer beaucoup d’activités toute l’année scolaire pour des coûts très raisonnables, parfois moins de 100€ pour l’année.

 

D’autres activités sont réputées plus couteuses et sont elles-mêmes soumises à l’inflation des

fournitures, comme par exemple l’achat des fourrages et de l’alimentation pour les chevaux et poneys, le prix de l’électricité pour éclairer les manèges et carrières. Pour ce type d’activité peu subventionné par les collectivités publiques, la question de l’augmentation tarifaire se pose avec la délicate équation de rester accessible au plus grand nombre.

 

Alors comment le professionnel peut-il s’adapter ?

 

  • Baisser les prix conduirait à la faillite, mais on peut imaginer ne pas les augmenter ou voir les choses différemment : Des expériences réussies existent de multiplier les créneaux de pratique en diminuant légèrement le temps des séances, 45 mn au lieu de 60 par exemple. En ajoutant un créneau supplémentaire par équidé, celui-ci aura généré une recette supplémentaire pour la même durée de travail journalière.
  • Proposer des tarifs mensuels sur une durée d’engagement annuel peut être également une solution pour alléger les dépenses de rentrée, tout en faisant passer l’augmentation tarifaire nécessaire à l’année.
  • Et puis il y a les offres des « produits dérivés » que peut proposer un centre équestre et qui peuvent s’adresser aux pratiquants mais aussi à tous ceux qui auraient envie de soigner, ou d’avoir une activité physique utile. Voyez plutôt : apprendre à nourrir, abreuver, voire brosser les animaux pendant 7 jours consécutifs; ou apprendre à curer les boxes et à repailler pour le bien-être animal ; apprendre le temps d’un week-end à gérer les pâtures et ramasser les crottins pour éviter le parasitisme… :

 

Il s’agit de produits dérivés pour réapprendre aux humains le contact avec la nature et la vertu de la constance et de la régularité des soins. Soigner un cheval ou un poney, c’est aussi prendre soin de soi-même et d’autrui…

 

Finalement, l’idée est de transformer tout ce qui fait la vie d’un centre équestre ou poney-club en valeur ajoutée qui renforce le lien entre les humains et les animaux et la nature.

 

Dans cette période où le public est en recherche de sens, où le bien-être animal est un sujet de

société, où la relation humains-animaux-nature est à préserver, il y a là pour les centres équestres de quoi compléter leur offre d’équitation par des expériences accessibles au plus grand nombre.

 

Reste à en faire la promotion…

 

Laurence MORY – PARCOURS CONSEIL

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